Actualités

La revue de presse du 13 mai

L’actu en bref du 13 mai en France et ailleurs…

Le « burn out » codé dans la CIM-11

Le terme « burn-out » est utilisé pour décrire toute sorte de stress, de grande lassitude ou de fatigue liée à son travail, selon la HAS. Sur France Inter, le 10 mai, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, interrogée sur les suicides chez France Télécom et le burn-out a répondu que « l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a très fermement dit, après étude, que ce n’était pas une maladie professionnelle (…). La définition n’est pas médicalement prouvée ». Pourtant, le burn-out a été codé dans la nouvelle version de la Classification Mondiale des Maladies (CIM-11) adoptée par l’OMS, publiée en juin dernier. Elle sera présentée à l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2019 afin d’être adoptée par les États. 

—————————————————————

La promesse d’Auchan à ses futurs ex-salariés

Après la sidération de l’annonce concernant la mise en vente de 21 sites d’Auchan, plus de 700 salariés de l’enseigne, jusqu’ici préservée en France, sont inquiets et craignent d’autres cessions. Dans une lettre adressée aux syndicats, la direction s’est engagée à ce que « tous les collaborateurs concernés se voient proposer une solution d’emploi dans leur bassin de vie, dans le cadre d’un reclassement interne ou externe ». Les salariés devraient être fixés d’ici à l’été.

—————————————————————

17 Md€. Soit le montant des nouvelles mesures, arraché au gouvernement en moins de cinq mois par le mouvement des Gilets jaunes.

—————————————————————

1 229 emplois supprimés chez Carrefour

Carrefour France prévoit le départ de 3 000 salariés en hypermarchés dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective et d’un plan de départ en retraite anticipée (1 770 postes). Selon la direction, les départs à la retraite anticipée « pourraient être remplacés ».

—————————————————————

Un DS belge qui ne reste pas sur sa faim

Le tribunal du travail de Bruxelles a condamné la ville à fournir les chèques-repas qu’elle avait refusé d’octroyer à l’un de ses employés, estimant qu’il n’avait pas droit à cet avantage en tant que délégué syndical détaché. Le tribunal a jugé cette argumentation illégale. Bruxelles devra donc rembourser les arriérés de chèques-repas à son fonctionnaire.