Planète CSE

L’absentéisme, nouveau cheval de bataille des entreprises

Selon une étude du courtier en assurances Gras Savoye Willis Towers Watson, l’absentéisme a connu un bond inédit de 20 % en 2020. En cause : les arrêts de travail pour garde d’enfants du 1er confinement, mais pas seulement.

(Photo Pexels de Pixabay).

L’étude révèle une hausse encore forte de 7 % des absences, sur les 5 premiers mois de 2021. Les entreprises vont devoir prendre le sujet à bras-le-corps. « Il n’y a plus d’arrêts dérogatoires dus au confinement, on est donc sur d’autres raisons », souligne Noémie Marciano, directrice Offre de Conseil Health & Benefits chez le courtier. Au plus fort de la pandémie, pendant l’année 2020, le phénomène a explosé. Un tiers des salariés (34 %) ont posé au moins un arrêt de travail dans l’année, donnant lieu à des indemnités journalières de la Sécurité sociale. L’étude, qui passe au crible depuis 2016 les arrêts de travail dans le même portefeuille de 671 sociétés (et 350 000 salariés), avance que l’absentéisme est passé de 4,18 % en 2019 à 5,04 % en 2020, soit un bond de +20 %. L’an dernier, les non-cadres ont été 2 fois plus impactés (+24 % d’absentéisme) que les cadres (+12 %), ce qui peut s’expliquer par la plus grande possibilité pour les seconds de se mettre en télétravail. Les secteurs les plus touchés, la santé (+26 %), le transport et la logistique (+32 %), qui sont traditionnellement les plus concernés par le phénomène, sont aussi ceux qui ont été très sollicités pendant la crise.

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