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Un salarié sur trois souhaite être indépendant…

La pandémie du Covid-19 a fortement bouleversé le quotidien des salariés, au point que certains regardent davantage les possibilités de travail en tant qu’indépendant. C’est ce que révèle les chiffres d’une nouvelle étude d’ADP, intitulée « People at Work 2021: l’étude Workforce View » réalisée auprès de plus de 32 000 salariés dans 17 pays.

La pandémie a marqué un tournant dans les modes de vie et de travail des salariés français.

Des salariés qui ont des envies de changement…

L’enquête d’ADP, leader mondial des solutions de gestion RH et paie, montre que son impact est tel que trois sur cinq (60 %) ont changé ou prévoient de changer leur mode de vie.Un chiffre qui atteint même les 75 % chez la Génération Z (18-24 ans). Un souhait de changement qui est également plus présent chez les employés franciliens (69 %) que chez ceux habitant dans le Sud-Ouest (53 %) ; les trois quarts des salariés des secteurs des médias (85 %), de l’immobilier (75 %) et de la finance (73 %) ainsi que chez les travailleurs indépendants (70 %) manifestent eux aussi leurs envies de changement.

…avec un intérêt grandissant pour le travail indépendant

Dans ce contexte où les Français ont de fortes envies de changement, ils seraient même prêts à se lancer dans le freelancing. Ainsi, 29 % des interrogés regardent davantage les possibilités de travail en tant qu’indépendant depuis l’émergence de la pandémie du Covid-19. Ce chiffre grimpe même à 37 % chez les 18-34 ans qui déclarent s’y intéresser davantage. Un intérêt exprimé aussi tout particulièrement chez les salariés du secteur de l’informatique et des télécommunications (52 %), et du secteur du BTP et de la Construction (40 %).

Les principales raisons de cet attrait pour le statut de freelance sont les suivantes : les travailleurs pensent que de nouvelles opportunités s’offrent à eux pour devenir un indépendant (26 % l’affirment) ; leurs priorités ou leurs besoins personnels ont changé (26 %) ; ou ils estiment avoir acquis de nouvelles compétences qu’ils pourraient mettre à profit en étant freelance (20 %). En dépit de cet intérêt accru, s’ils avaient le choix entre un poste de salarié et un statut d’indépendant offrant les mêmes conditions de travail, la grande majorité des actifs (87 %) opteraient encore pour le premier, sans doute parce qu’il est gage d’une plus grande stabilité.

« La recherche d’alternatives au statut de salarié était déjà en plein essor avant la pandémie, et l’arrivée de la Covid-19 a favorisé une nouvelle réflexion sur les avantages et les inconvénients que représente le statut d’indépendant, notamment la flexibilité qu’il permet et qui est souvent en adéquation avec la recherche d’un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Cette évolution comporte un nombre considérable de défis pour les directions des Ressources Humaines : défis techniques, que ce soit le statut ou les modes de rémunérations, en termes de gestion d’espaces de travail et plus généralement du maintien de la cohésion des équipes, de prévention des inégalités mais aussi défis liés à la performance et la productivité de salariés par définition plus mobiles et plus difficiles à retenir », observe Carlos Fontelas de Carvalho.

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